Ces discriminations ont des précédents : Jacques Chirac en 1984 avait fait voter par le Conseil de Paris une disposition analogue qui a été annulée deux ans plus tard. Jean-Louis Beaumont, maire UDF de Saint-Maur, dans le Val de Marne, a appliqué une telle politique sur sa commune depuis 10 ans sans être inquiété jusqu’à ce que la Ligue des Droits de l’Homme n’intervienne.
Nous déplorons cette absence de vigilance et nous engageons les responsables politiques et les représentants du peuple à refuser énergiquement de telles dérives.
Nous appelons les femmes et les hommes à se mobiliser pour empêcher que ce type de mesures puisse se reproduire, et plus généralement à mettre en échec cette politique de préférence nationale prônée ouvertement par le Front National.
Il est urgent de tracer des perspectives alternatives qui reconnaissent, une fois poufr toutes, des droits égaux à tout enfant, en dehors de toute visée nataliste et bien sûr raciste. C’est dans ce sens que nous demandons que les allocations familiales soient versées sans discrimination, dès le premier enfant.