Un dénommé Sarkozy, stipendié par les multinationales et le capitalisme financier, lamine notre société et la remodèle en profondeur.
Les présidentielles approchent. Bon moment pour formuler des exigences. Mais encore faut-il avoir des revendications à la hauteur de nos exigences. Basées, à partir de ce qui existe, à partir de la réalité de tous les jours, de ce que vivent vraiment les femmes les plus défavorisées. C’est d’autant plus important que l’extrême droite veille pour essayer de rafler les votes des déshéritéEs, françaisEs bien sûr, du système.
Ces revendications nous serviront à interpeler les candidats. Mais l’on sait très bien que les promesses d’une campagne électorale ne sont pas toujours tenues. Ce qui compte c’est le rapport de forces que l’on est capable de construire dans la durée. Et pour tenir dans la durée, il faut des revendications légitimes, construites après un travail de réflexion en profondeur et des apports divers aidant à cette réflexion. Nous devons pouvoir être en état de marche. C’est tout le sens du travail effectué durant ces deux jours, même s’il faudra l’affiner et le parfaire.
De réels enjeux nous attendent. Sur les violences, avec la parole qui s’est un peu libérée,mais il faut à tout prix avancer sur l’application de la loi et son extension. Mais la lutte contre le système prostitueur va être un enjeu considérable dès aujourd’hui. Aujourd’hui, en effet, va être votée une résolution à l’Assemblée nationale réaffirmant la position abolitionniste de la France. C’est pour cette raison là aussi que nous avons mis l’abrogation du délit de racolage et la pénalisation du client à l’agenda de la manifestation du 5 novembre dernier. Ça nous a valu les foudres du Strass et d’Act Up.
Le débat sur la GPA peut nous tomber sur le crâne d’un moment à l’autre puisque les délais de réexamen des lois de bioéthique ne sont plus fixés.
Sur l’avortement, re-belote sur la fermeture des CIVG : ceux de Bicêtre et de Clamart, en région parisienne, sont en danger. Pour la Maternité des Lilasen revanche, symbole entre les symboles, tous les espoirs sont maintenant permis. Nous attendons la décision de l’Agence Régionale de Santé. Si elle devait être négative, la mobilisation, qui ne s’est jamais relâchée, connaitrait un nouvel essor. Et tout cela évidemment dans le contexte de l’application de la loi HPST.
Et la crise, la crise. De droite ou de gauche, ça sera la rigueur. Et on sait qui trinque en premier dans ces cas là. Les femmes.
Bref, être en état de marche donc.
Tout le monde s’accorde à dire que les ateliers furent d’une grande richesse avec de nombreuses interventions passionnantes qui permettaient d’avancer. Les compte rendus seront faits évidemment. Mais le temps nous a manqué en plénière pour aller au bout des discussions sur les revendications.
Nous nous retrouverons donc pour les finaliser dans nos cahiers de doléances le samedi 14 janvier dans les locaux du Snuipp, 11 rue Cabanis, 75013 Paris,métro Glacière de 9h30 à 18h30.
Vite car le temps presse.