Il s’élève en revanche contre le fait que les autorisations provisoires de séjour accordées aux personnes étrangères engagées dans un parcours de sortie de la prostitution ne soient que de 6 mois, à la discrétion du préfet, au lieu d’un an comme le texte de la commission le stipulait . Pouvoir reconstruire sa vie en France lorsqu’on est étrangère et qu’on sort de la traite et de la prostitution nécessite bien un an. Les vociférations du Front National sur l’immigration ne doivent pas entraver l’insertion de ces personnes en France.
Maintenant la proposition de loi doit retourner au Sénat. Nous saurons maintenir la mobilisation pour que l’inscription à l’ordre du jour soit rapide et que le Sénat ne remette pas en cause le travail effectué par l’Assemblée Nationale.