Collectif national pour les droits des femmes

Féminisme

Après la manifestation du 8 mars, communiqué de presse du Collectif national pour les Droits des Femmes

vendredi 9 mars 2012

Cinq mille personnes ont manifesté à Paris de la Nation à la Bastille à l’occasion de ce 8 mars journée internationale de luttes pour les droits des femmes, à l’appel du Collectif National pour les Droits des Femmes et de plus de 50 associations féministes, syndicats et partis politiques.

Cinq mille personnes qui se sont réunies autour de revendications radicales qui, partant de la réalité de ce que vivent les femmes les plus opprimées, visent à changer leur vie. Cinq mille personnes qui savent qu’en matière des droits des femmes rien n’a jamais été octroyé et qu’il a toujours fallu lutter : de l’obtention du droit de vote à celui de pouvoir travailler et assurer ainsi son autonomie financière en passant par le droit à l’avortement et à son remboursement en 1982 et aux différentes lois contre les violences faites aux femmes, tout est le résultat des combats menés par les féministes. Cinq mille personnes qui se disent toujours prêtes pour lutter pour les droits à venir et préserver les droits existants, quel que soit le futur gouvernement.

Après l’interpellation des candidats présentEs tels Eva Joly ou Philippe Poutou ou leurs représentantEs telLEs Pierre Laurent (pour Jean Luc Mélenchon) ou Arlette Laguiller (pour Nathalie Artaud) le cortège s’est dirigé vers l’hôpital Saint Antoine où a eu lieu une prise de parole de représentantes de la Maternité des Lilas qui vient de gagner sa survie, des Bluets en lutte pour leur sauvegarde, ou de la Coordination des comités de défense des hôpitaux & maternités de proximité pour dénoncer la fermeture des CIVG, provoquée par la loi Hôpital Patients Santé Territoire, dite loi Bachelot. .

Le cortège s’est ensuite arrêté de nouveau devant des commerces de proximité pour dénoncer les inégalités salariales entre femmes et hommes et exiger l’égalité maintenant.

A la Bastille, à l’arrivée, s’est affirmé un pôle « Abolition » de la prostitution qui a tenu à réaffirmer sa volonté de ne pas incriminer les personnes prostituées en réclamant l’abolition des lois sur le racolage, une véritable réinsertion accompagnée d’une politique de responsabilisation et de pénalisation des clients.

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