Collectif national pour les droits des femmes

Avortement contraception

Communiqué de presse de la CADAC

jeudi 4 avril 2013

Le décret du 25 mars 2013 relatif à la prise en charge à 100% « des frais liés à une IVG et à l’acquisition de contraceptifs par les mineures » pourrait être une avancée pour la santé des femmes.
Mais, pour la contraception, le non respect de l’anonymat pour les mineures et la fragmentation de la prise en charge en fonction des âges sont autant de limites apportées à cette avancée.

De plus, on ne peut ignorer les difficultés d’accès à l’IVG dans la mesure où les restructurations hospitalières avec fermetures d’établissements se poursuivent. Les CIVG font particulièrement les frais de cette politique. Un tiers des maternités ont fermé en France depuis 10 ans.

La revalorisation insuffisante de la tarification du forfait IVG conduit aussi les établissements hospitaliers et les cliniques à se désengager d’une activité non rentable selon la logique de la tarification à l’activité T2A.

Le manifeste « Les structures que nous voulons pour l’interruption volontaire de grossesse ! », co-signé par la CADAC, l’ANCIC (Association nationale des centres d’interruption de grossesse et de contraception), et le Planning Familial, prévoit que, sur l’ensemble du territoire français, soient pérennisées des structures de soins répondant aux besoins des femmes en matière de contraception et d’avortement.

Paris le 3 avril 2013

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