Déjà l’an dernier Agnès Buzin, alors Ministre de la Santé, s’était opposée à l’allongement des délais et avait même réclamé un nouveau vote alors que le texte avait été adopté par le Sénat.
Le 20 mars dernier, dans le cadre du vote sur l’état d’urgence, Olivier Véran s’était aussi opposé à l’allongement des délais.
5000 femmes partent chaque année avorter à l’étranger parce que hors délais légaux, de nombreux centres d’interruption volontaire de grossesse ont été fermés parce que des maternités de proximité ont été fermées, des médecins font jouer leur clause de conscience spécifique, les opposants ne relâchent jamais leur pression contre l’avortement.
Il devient de plus en plus dur pour les femmes de bénéficier de ce droit fondamental.
Dans ces circonstances, bien que revendiquant notamment des délais pour avorter égaux à ceux des pays les plus progressistes, le Collectif National pour les Droits des Femmes soutient cette proposition de loi qui constituera une avancée de notre combat.