Cette députée est notoirement connue pour son opposition au droit à l’avortement et pour ses positions homophobes.
Cette élection n’a pu avoir lieu que grâce à un marchandage entre le Parti Socialiste Européen et le Parti Populaire Européen sur la répartition des présidences des commissions.
Tout est bon pour obtenir la tête d’une commission parlementaire, au point d’accepter qu’on méprise les droits des femmes, et notamment des lesbiennes.
Par cette tractation les eurodéputés adressent un message politique clair, et expriment une indifférence totale pour les droits des femmes.
Il est inacceptable de sacrifier ainsi les droits des femmes et de renoncer aux timides acquis de l’Union Européenne en matière d’égalité.
Adopté en réunion nationale du CNDF le 26 septembre 2004